Compte-rendu du Week-end du musée insolite
Le week-end des musées insolites s'est terminé hier au soir : bilan de ces trois jours d'exposition et de démonstration au musée des Coiffes des Ponts-de-Cé.
Comme a chaque édition, nous nous retrouvons entre habitués et membres de l'association pour ce moment de partage : faire découvrir nos passions respectives pour la broderie blanche, la broderie bretonne, la dentelle, la tapisserie ou encore la restauration de linge ancien en particulier les coiffes.
Nous avons donc pris place dans la salle derrière le château, chacun à son ouvrage en attendant les premiers visiteurs. C'était l'occasion pour nous de découvrir de nouveaux passionnés (surtout pour moi qui avait loupé les deux dernières éditions à cause de mes stages), et de susciter des vocations auprès du public.
Merci à Mme Edwige Chatoux, de l'association des Amis du Musée des Coiffes et des Traditions pour les photos.
Comme à chaque édition, une exposition d'art se tenait au château, elle sera visible jusqu'au 22 février. Aperçu de l'exposition.
Cette fois-ci, l'exposition investissait tout le musée et se mélangeait aux collections, alors qu'elle était limitée à des salles précises les années précédentes. Moi qui fait des études dans le domaine du Patrimoine et ayant eut des cours sur la conception d'exposition, j'ai trouvé qu'elle était très bien conçue et mise en place. Une des première chose qu'on apprends c'est qu'il faut un lien entre le thème de l'expo ou les oeuvres et le lieux. Ici, cela répondait tout à fait à ces critères. Mais je ne suis pas là pour vous refaire le cours que j'ai appris.
Tout d'abord l'exposition avait pour thème la dentelle, revisitée par les artistes, ce qui colle parfaitement avec le musée. En plus les artistes ont créé des oeuvres en s'étant inspiré du lieux, spécialement pour l'exposition. On peut y voir une coiffe réalisée en fibre de mûrier ou des bonnets d'enfant en pâte à papier.
Je vais parler plus précisément de la coiffe des Ponts-de-Cé réalisée par Miki NAKAMURA. Cette oeuvre en fibre de mûrier ressemble tellement aux vraies que des visiteurs passaient devant sans la remarquer, la confondant avec les collections du Musée. Quand on leur parlait de cette coiffe, ils ne l'avaient pas vue et étaient surpris de voir qu'ils étaient passé devant. Personnellement le réalisme de cette coiffe m'a époustouflé, on jurerait une vraie de par sa forme. Vous l'avez compris c'était mon oeuvre préférée dans l'exposition.
Je vais arrêter là parce que autrement je vais en dire trop et vous n'aurez plus de surprise en découvrant l'exposition.